En 2023, les flux d'argent envoyés par des résidents de l'UE vers des pays non membres de l'UE, appelés transferts personnels, ont totalisé 50,9 milliards d'euros, soit une augmentation de 8 % par rapport à 47,0 milliards d'euros en 2022. Les entrées dans l'UE ont atteint 13,9 milliards d'euros, soit une augmentation de 4 % par rapport à 13,4 milliards d'euros en 2022. Les transferts personnels sont constitués de flux d'argent envoyés par les ménages résidents de l'UE vers des ménages non résidents.
Au cours des 5 dernières années, une croissance substantielle des sorties de transferts personnels a été observée. Les sorties ont bondi de 53 %, tandis que les entrées ont affiché une évolution plus modeste avec une augmentation de seulement 11 %. En conséquence, un déficit négatif de l'UE vis-à-vis des pays non membres de l'UE s'est élargi, atteignant 37,0 milliards d'euros en 2023.
Ces informations proviennent des données sur les transferts personnels et la rémunération des employés publiées par Eurostat aujourd'hui. Cet article présente un aperçu des constats issus de l'article Statistics Explained plus détaillé.
Source de données : bop_rem6
En 2023, les transferts personnels ont résulté en un excédent pour 9 pays de l'UE, puisque leurs entrées ont dépassé les sorties de l'UE. Parmi ces pays, 4 ont affiché un excédent représentant plus de 1 % de leur produit intérieur brut (PIB) respectif : la Croatie (2,9 % du PIB), la Bulgarie (1,5 %), le Portugal (1,3 %) et la Roumanie (1,1 %).
Source des données : bop_rem6 et nama_10_gdp
À l'inverse, Chypre (-1,0 %), la Belgique (-0,7 %), la France (-0,6 %), la Grèce et l'Espagne (chacun -0,5 %) ont enregistré les déficits les plus élevés de transferts personnels par rapport à l'ensemble du monde en pourcentage de leur PIB respectif.
Source: Eurostat, https://ec.europa.eu/eurostat/product?code=ddn-20241212-2